Alors que sur le site e-marketing.fr on dénonçait ces jours ci du doigt les méthodes frauduleuses (et anciennes) exercées par quelques marketeurs peu scrupuleux qui utilisent des robots (bots) dans le simple but de gonfler artificiellement le nombre de visiteurs d’un site web, c’est au tour du JDN de se pencher sur un autre type d’arnaque à la performance publicitaire ; celui-là concerne un sujet bien plus actuel puisqu’il s’agit de l’exposition aux bannières publicitaires. Sachant que pour optimiser au mieux son retour sur investissement publicitaire, les entreprises ont généralement tendance a attribuer la conversion obtenue au dernier clic, soit à la dernière source de trafic qui l’y a amené. C’est aussi depuis bien longtemps un sujet de discorde, puisqu’un utilisateur peut venir à acheter sur un site seulement après s’y être rendu plusieurs fois. Le problème est que cette attribution appelée aussi “post-clic” nécessite des technologies très sophistiquées pour fonctionner sur des campagnes d’affichage ‘display’. C’est ce qui a conduit les marketeurs à gonfler leur ROI en y ajoutant les données appartenant au “post view”, c’est à dire que l’on compte également les internautes qui auront été exposé à une bannière sans pour autant la cliquer . Seulement il semblerai que les internautes comptabilisés n’y soient pas réellement exposé. La solution à ce problème nous est offerte ici par le fondateur de Criteo. L’explication complète sur le Journal du net
“Les conversions post-view, cela fait certes très joli dans un bilan de campagne, mais si votre ROI intègre plus de 20 %, de conversions post-view vous devez commencer à vous inquiéter. Une part de 50 % ou plus sur les conversions post-view surestime probablement de manière très grossière votre ROI.”