Les solutions et conseils marketing foisonnent sur internet. Ce qui implique de faire régulièrement un tri sélectif entre les études farfelues ou orientées, celles qui manipulent les chiffres à leur avantage ou les statistiques fondées sur des consommateurs américains (que nous ne sommes pas !). Sans le savoir, ces méthodes contribuent au légendaire scepticisme français à l’égard des nouveautés technologiques qui se vérifie une nouvelle fois dans les postures adoptées par les entreprises françaises face au digital. La rigoureuse enquête menée par l’observatoire des RH sur les différents stades de maturité des directions des ressources humaines face aux nouvelles technologies reflètent aussi les postures actuelles (en 2015) des entreprises face à la digitalisation.
Majoritairement réservées, la moitié des décideurs (55%) reconnaissent qu”ils préfèrent encore rester observateur, voir presque résistant (10%) privilégiant l’aspect sécuritaire face à toutes ces nouvelles façons de fonctionner. Le digital les effraie pendant que d’autres (31%) ont décidé de s’approprier les nouvelles technologies, jouant la carte de l’innovation. Reconnaissons que ces entreprises pro-actives exercent majoritairement dans le secteur le plus flexible qu’est celui des services.
Pendant que les décideurs d’entreprises B2B, majoritairement constituées de PME, demeurent spectateurs de la transformation numérique, leur clients s’en sont quant à eux bien approprié les usages. Ce qui a pour effet de contribuer bien plus qu’il n’y parait au processus de la décision d’achat.
source : www.neocanal.com
Bien que les professionnels du marketing aient la tâche de convaincre les entreprises que les nouveaux supports de communication digitaux peuvent être bénéfique à leur business, ils se contentent encore trop souvent de mettre en avant des chiffres et statistiques aussi impressionnants qu’incompris des intéressés. Et oui, avoir la vision business aux actions emarketing veut dire adapter son discours et démontrer que la démarche est accessible.
Pour aider les entreprises du B2B à mieux s’approprier certains outils, il existe une approche bien plus pragmatique et professionnelle qu’à l’accoutumée, comment cela peut être bénéfique, à condition de s’y préparer et de respecter ce processus.
- Définitions des objectifs et de sa cible.
- Optimisation du site selon les objectifs fixés (si l’on souhaite avant tout de la collecte d’adresses, de mail, d’informations, du lead,..)
- Acquisition de trafic à long terme ou à court terme
- Informations collectées des prospects via CRM
- Segmentation
- Première qualification des leads par niveau de maturité
- Faire avancer les opportunités
- Préparation du lead pour le commercial
- opportunité commerciale
- Analyse et reporting
C’est en se mettant à la place du client et en simplifiant le vocabulaire quel’on parviendra à faire collaborer deux univers métiers jusque là distants. Chacun a besoin de l’autre pour évoluer mais il revient aux acteurs du digital d’en démocratiser les usages et de privilégier l’utile.